chauage géothermique : exemple pratique

C'est une petite maison (120 m2) située en Loire-Atlantique, près de Nantes. Lors de sa construction, ses propriétaires avaient opté pour un plancher chauffant alimenté par du gaz propane, via une cuve enterrée. Mais, pour cette famille de cinq personnes, le budget chauffage était devenu trop lourd : « Le prix du propane a beaucoup augmenté. Nous nous sommes alors dit qu'il fallait vraiment songer à changer d'énergie. »

Soucieux de bénéficier d'une offre adaptée à leur logement et à leurs besoins, les propriétaires ont cherché une solution pour consommer moins d'énergie. Construite récemment, la maison bénéficie d'une isolation sans failles : murs et planchers isolés à l'aide de polystyrène expansé, rampants habillés de laine de verre (de 20 cm d'épaisseur), fenêtres avec double vitrage, etc. Les bases étaient bonnes.

Après un bilan thermique de l'installation et au regard des caractéristiques de la maison, le chauffage géothermique est préconisé, en précisant : « la géothermie exige que l'on dispose d'un terrain 1,5 à 2 fois plus étendu que la surface à chauffer… Or, dans la région, nous avons la chance de disposer de terrains offrant une bonne superficie, c'est donc une solution que nous pouvons recommander facilement ».
Séduits par ce mode de chauffage qui réussit le pari d'être à la fois économique et écologique, les propriétaires se lancent sans tarder dans les travaux… Disposant d'ores et déjà du plancher chauffant, il ne leur reste plus qu'à faire installer la pompe à chaleur (qui trouve naturellement sa place dans le garage) et le réseau de capteurs : 900 mètres de tuyaux enterrés à 80 cm de profondeur, dans le jardin. Dans les faits, la pompe à chaleur (PAC) puise la chaleur dans le sol (via les capteurs) et la restitue dans la maison par l'intermédiaire du plancher chauffant.

Les propriétaires se réjouissent aujourd'hui des économies réalisées. Avec l'ancienne installation au gaz, la facture annuelle s'élevait à plus de 2000 euros mais, depuis qu'ils sont passés à la géothermie, ils ne payent plus que 1 500 euros par an en moyenne.